Police française, méthodes fascistes
Deux événements viennent s'ajouter au sentiment de nombreux français que l'Etat français est vraiment en pleine dérive autoritaire, et que l'ex-pays des droits de l'Homme pourrait devenir le prochain symbole d"une douce barbarie d'Etat.
Le premier se déroule dans le 18ème arrondissement de Paris et date du 12 septembrer dernier. Une famille se rend au collège Utrillo dans lequel est scolarisé leur enfant, suite à une convocation du conseiller principal d'éducation (CPE). A l'arrivée, surprise : aucun des trois CPE du collège n'a convoqué les parents. Les parents repartent, mais dès leur sortie de l'établissement, ils sont arrêtés par des policiers en civil qui les menottent et les embarquent au commissariat. Quand l'un des CPE tente de s'interposer, un policier lui explique qu'il s'est fait passer pour un membre de l'équipe pédagogique pour piéger les parents. Il ne s'agit pas ici d'une affaire de sans-papiers, mais d'une enquête sur des possibles activités illégales de la mère de famille.
Le deuxième événement est plus glauque encore. Dans le Tarn et Garonne, la police arrête le 25 septembre dernier Selani et Vjolce Vera, deux serbes albanophones sans papier, ainsi que leur fille aînée, Marseda, âgée de huit ans. L'arrestattion semble s'être produite lors d'un contrôle routier, mais le commissaire de police de Castelsarrasin s'est empressé d'affirmer à la presse qu'elle avait eu lieu à la suite d'un flagrant délit de vol, ce qu'aucun document n'atteste : ni procès-verbal de flagrant délit, ni dépôt de plainte. Deux policiers se présentent ensuiteà l'école Ferdinand Buisson de Montauban pour "récupérer" Armen, sept ans, l'autre enfant du couple. Au directeur, ils expliquent que les parents de garçon ont eu un accident. Le directeur cherche à en savoir plus et s'enquiert de l'état de santé des parents. Les policiers finissent par admettre que ceux-ci sont en réalité au commissariat de Castelsarrasin. Le directeur refuse alors de laisser l'enfant quitter l'établissement sans la présence de ses parents, puis il avertit son inspecteur d'académie qui lui apporte son soutien.
La police contacte alors l'inspection académique qui demande au directeur de laisser l'enfant partir, car les policiers seraient en possession d'une commission rogatoire. Le directeur est obligé d'abandonner l'enfant qui repart encadré de deux policiers, en uniforme et armés, au milieu des autres élèves et parents. Personne n'a jamais vu cette commission rogatoire.
Contrairement à ce qui lui avait été promis, Armen n'a pas revu ses parents au commissarriat. Au contraire, sa soeur leur a également été enlevée, et les deux enfants ont été placés en foyer. Aucune ordonnance de placement ne figure dans le dossier détenu par l'avocat de la famille.
Toute la famille, parents et enfants, ont plus tard été placés en centre de rétention administrative.
Ces deux cas viennent s'allonger à la liste des traumatismes subis par un nombre croissant d'êtres humains traqués comme des animaux pour redorer les statistiques d'un ministre sans vergogne débarassé de tout scrupule par son président chargé d'endormir les masses pendant que ses gros bras font le ménage (qui chez les étrangers, qui chez les fonctionnaires, qui dans la justice, qui dans la protection sociale, qui dans l'économie...).
Le gouvernement mène décidément une politique dégueulasse.
Le premier se déroule dans le 18ème arrondissement de Paris et date du 12 septembrer dernier. Une famille se rend au collège Utrillo dans lequel est scolarisé leur enfant, suite à une convocation du conseiller principal d'éducation (CPE). A l'arrivée, surprise : aucun des trois CPE du collège n'a convoqué les parents. Les parents repartent, mais dès leur sortie de l'établissement, ils sont arrêtés par des policiers en civil qui les menottent et les embarquent au commissariat. Quand l'un des CPE tente de s'interposer, un policier lui explique qu'il s'est fait passer pour un membre de l'équipe pédagogique pour piéger les parents. Il ne s'agit pas ici d'une affaire de sans-papiers, mais d'une enquête sur des possibles activités illégales de la mère de famille.
Le deuxième événement est plus glauque encore. Dans le Tarn et Garonne, la police arrête le 25 septembre dernier Selani et Vjolce Vera, deux serbes albanophones sans papier, ainsi que leur fille aînée, Marseda, âgée de huit ans. L'arrestattion semble s'être produite lors d'un contrôle routier, mais le commissaire de police de Castelsarrasin s'est empressé d'affirmer à la presse qu'elle avait eu lieu à la suite d'un flagrant délit de vol, ce qu'aucun document n'atteste : ni procès-verbal de flagrant délit, ni dépôt de plainte. Deux policiers se présentent ensuiteà l'école Ferdinand Buisson de Montauban pour "récupérer" Armen, sept ans, l'autre enfant du couple. Au directeur, ils expliquent que les parents de garçon ont eu un accident. Le directeur cherche à en savoir plus et s'enquiert de l'état de santé des parents. Les policiers finissent par admettre que ceux-ci sont en réalité au commissariat de Castelsarrasin. Le directeur refuse alors de laisser l'enfant quitter l'établissement sans la présence de ses parents, puis il avertit son inspecteur d'académie qui lui apporte son soutien.
La police contacte alors l'inspection académique qui demande au directeur de laisser l'enfant partir, car les policiers seraient en possession d'une commission rogatoire. Le directeur est obligé d'abandonner l'enfant qui repart encadré de deux policiers, en uniforme et armés, au milieu des autres élèves et parents. Personne n'a jamais vu cette commission rogatoire.
Contrairement à ce qui lui avait été promis, Armen n'a pas revu ses parents au commissarriat. Au contraire, sa soeur leur a également été enlevée, et les deux enfants ont été placés en foyer. Aucune ordonnance de placement ne figure dans le dossier détenu par l'avocat de la famille.
Toute la famille, parents et enfants, ont plus tard été placés en centre de rétention administrative.
Ces deux cas viennent s'allonger à la liste des traumatismes subis par un nombre croissant d'êtres humains traqués comme des animaux pour redorer les statistiques d'un ministre sans vergogne débarassé de tout scrupule par son président chargé d'endormir les masses pendant que ses gros bras font le ménage (qui chez les étrangers, qui chez les fonctionnaires, qui dans la justice, qui dans la protection sociale, qui dans l'économie...).
Le gouvernement mène décidément une politique dégueulasse.